LANDMANN expose à STRASBOURG
Je connais LANDMANN depuis…longtemps et s’il fallait choisir un mot pour
le définir, je choisirais le mot « peintre ».
De son enfance en Lorraine, il subsiste une odeur de térébenthine, d’huile de lin et de peinture émanant de l’atelier de son père, lui aussi peintre dans tous les sens du terme.
Il réalise ses premiers dessins et peintures sous l’œil fier et bienveillant de son père, avant même d’avoir l’âge d’aller à l’école.
Peintre la semaine et peintre le dimanche. Peintre autodidacte, épris de liberté.
Pas artiste, le mot étant trop….réducteur.
Peintre, c’est le mot qui convient pour le définir, mais peintre inclassable !
Il a exploré toutes les techniques de la peinture, lui qui a fait son apprentissage et a obtenu son CAP de peintre en bâtiment à 14 ans.
Landmann est peintre et en a fait son métier.
Des fresques monumentales, des décors chez des particuliers, des enseignes
à l’ancienne, des patines, du faux marbre, ….et quand Landmann ne peint pas,
il...peint.
Son atelier de peintre vaut le détour et si un jour il vous y convie, c’est un musée, une antre de collectionneur que vous allez pénétrer : des toiles inachevées, d’autres entrain d’être peaufinées, des toiles vierges, des tubes et des pots de peinture, des pinceaux grands et petits, de toutes sortes mais aussi des objets insolites, des trouvailles, des objets rapportés lors de ses voyages.
La peinture de Landmann est comme le personnage : multi-facettes.
Tantôt réaliste, voire hyperréaliste avec un souci du détail incroyable, voyez
la toile intitulée « Caramba » peinte en 1995 retraçant son enfance et dont le décor n’est autre que...Strasbourg !
Tantôt intimiste, comme dans les portraits d’êtres chers à son cœur qu’il n’exposera jamais au « grand public ».
Tantôt gestuelle et instinctive, comme si le peintre peignait « en roues libres ».
Certaines peintures récentes traduisent cette volonté de laisser le geste guider…
Landmann aime s’amuser, à la ville et devant son chevalet.
Parfois il peint avec légèreté et revisite les peintures médiévales, comme à l’occasion de son exposition « du vin, des évêques et des cochons » à Capestang dans l’Hérault au printemps 2013.
Landmann est virtuose quand il est en phase avec son sujet, voyez ces jambes féminines sensuelles et terriblement esthétiques.
Le sujet est parfois délicat et il serait si facile de tomber dans le mauvais goût, mais ce n’est jamais le cas.
Aujourd’hui, Landmann a eu envie de revenir dans la ville où, jeune étudiant à l’Ecole des Arts Décoratifs il a appris les techniques de la céramique avec comme professeurs Frédéric Wattel et Michel Delmotte.
Et quand l’invitation de montrer son travail de peinture, bien des années plus tard dans un salon de beauté à Strasbourg lui a été proposée c’est bien entendu avec enthousiasme qu’il a relevé le défi.
Retrouvez le travail de Landmann du 12 au 30 septembre 2014 au salon de beauté EXTATIC, 9 rue du Dôme à Strasbourg.
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